Un matin – Je fus triste de voir qu'il était encore dans l'annuaire
Le soleil venait à peine de se lever quand je descendis du train. Cela faisait vingt ans que je n'étais pas revenue, et tout avait tellement changé. Mais le bar juste à côté de la station était toujours là, et le même vieux bonhomme le tenait.
Je commandai un café et demandai s'il y avait un téléphone.
« Au fond, à côté des toilettes. »
Sous le combiné était posé un annuaire de l'année. Curieuse, je l'ouvrai. À la lettre P, il y avait son nom. La raison pour laquelle j'avais fuit la ville.
Mes larmes étaient d'un jaune plus sombre sur la page.
Claire Annovazzi
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