Lever – sans la lettre R
Là où le ciel et la cime des montagnes ne faisaient qu’un, une fine ligne pâle se dessinait, indiquant la naissance d’un nouveau cycle. Petit à petit, elle s’étendait, éclipsant les étoiles, vestiges de la nuit qui s’éloignait. Le bleu foncé faisait place au bleu ciel. Bientôt le soleil se leva. Pendant son long voyage, il illumina les vastes plaines et les villages paisibles, les villes agitées et ses automobiles belliqueuses, les hommes et les animaux. Quand il fut temps, il gagna finalement les limites du ciel et se coucha. La lune se leva enfin. La nuit était là à nouveau.
Claire Annovazzi
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