Taon – à la manière de Proust
Le soleil avait décidé de faire son apparition, et l'astre flamboyant dardait ses rayons sur la campagne environnante.
Souhaitant laisser derrière moi les jours grisâtres qui m'avaient condamnée au confort étriqué de mon salon, je m'installai sur la terrasse et contemplai le pré d'en face. Le bétail y avait élu domicile, éparpillé sur l'herbe verte et drue encore humide de rosée.
Mon regard curieux se posa sur un des placides bovins, à la robe uniformément blanche à l'exception d'une unique tache noire sur son flanc droit. Sa queue chassait les taons qui tournoyaient au-dessus d'elle.
Claire Annovazzi
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