Une aristocrate appauvrie – Lancer des regards noirs était ce qu'elle faisait de mieux
Elle me jugeait, je le savais bien. Son regard fixe ne me quittait pas un instant, et j'en sentais même le poids sur ma nuque quand il m'arrivait de lui tourner le dos. Cela arrivait rarement, parce qu'elle faisait toujours en sorte de se trouver face à moi. Si je me tournais un peu, elle se déplaçait sur la droite ou la gauche.
Son apparence me perturbait grandement : elle avait un port élégant et des manières d'aristocrate qui contrastaient avec ses guenilles. Mais surtout, elle avait un trou béant au milieu du front.
Elle me hantait depuis des semaines...
Claire Annovazzi
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