Un grenier poussiéreux – La faute était la clé, je devais déverrouiller la porte et la refiler à quelqu'un d'autre
Je sentais ses yeux sur moi, à travers le plancher de deux étages. Un regard accusateur. "Pourquoi as-tu fait ça ?" semblait-elle dire. Et je l'entendais même la nuit. Sa voix, et ses pas lourds dans le grenier. J'imaginais l'empreinte de ses pieds nus dans la poussière. Pourtant, c'était impossible : elle était morte, et bien morte.
Le grenier était fermé, et ce qui y était ne risquait pas d'en sortir. Mais la petite clé dorée était lourde dans ma poche. Je devais m'en débarrasser, avec ma culpabilité. Elle avait bien mérité ce qui lui était arrivé.
Claire Annovazzi
A découvrir aussi
- Un vol – Tout changea quand je vis combien elle gagnait
- Le balai – Il n'y avait plus rien en travers de son chemin maintenant, elle jeta le fusil sur le lit et alla se laver
- Un détective – En parlant de conversation stérile...
Retour aux articles de la catégorie Policier -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 7 autres membres